Cristina Marquès

Originaire de Vallauris, Cristina Marquès, dès l'âge de 5 ans, découpait dans les magazines des images qui la faisaient rêver et créait des pêle-mêle. Elle adorait se rendre dans les ateliers des céramistes, potiers et passer des heures à regarder leurs gestes ancestraux sur leur tour et qui, comme par magie, transformaient une motte de terre en pot, plat, assiette !

C'est à ce moment précis qu'elle a su que la transformation de la matière première par la création la fascinait. A l'âge de 20 ans, elle quitte le Sud pour rejoindre Paris et y étudier l'Art qui lui permettra de découvrir de nombreuses techniques allant de la peinture à la création de décors. Elle apprend à maîtriser différentes matières dont le verre acrylique (aussi appelé Altuglas ou Plexiglas). Diplômée en 2000 de l'école MJM Graphic Design de Paris, elle s'essaie aux métiers d'assistante de décor, d'accessoiriste de plateau pour les Guignols de l'Info sur Canal Plus et d'assistante décor plateau pour plusieurs courts métrages.

Frustrée par le « toucher à la matière », elle se tourne en 2003 vers la création d'objets d'art et de bijoux contemporains réalisés avec un matériau, jusqu'alors très peu exploité par les artistes, le méthacrylate. Elle découvre une nouvelle dimension au Plexiglas avec les effets « Bullage » ou « Trompe-l'oeil », en le peignant façon bois, cuir, bronze ou métal. Son travail de recherche est récompensé par une médaille d'Argent au Concours Lépine en 2004.

Invitée par le spécialiste du Plexiglas Nino Bavari en 2004, Cristina renoue avec ses racines et revient sur la Côte d'Azur. Elle intègre alors l'atelier de Nino à Menton où elle acquiert rapidement l'expérience et le savoir-faire indispensables pour travailler et dompter cette matière « ingrate ».

Et comme une évidence, elle franchit le pas vers la sculpture avec la sensibilité et la maîtrise d'une grande coloriste et affirme sa passion pour le Plexiglas, découvert en Allemagne par Otto Rohm dans les années 1920. Il devient son matériau d'expression artistique et l'abstraction son domaine de prédilection.
Elle est fascinée par sa transparence, ses couleurs opaques ou translucides. Elle s'approprie les techniques de « Bullage » et « Thermosoudure » et son goût permanent de la recherche la mène à mettre au point ses propres techniques : « Empreintes », « Superposition », « Pleats ».

Entre 2005 et 2007, Cristina est sollicitée pour la création de logos de sociétés et de différents trophées (golf, régates, mode).

En 2009, un nouveau défi lui est proposé par un collectionneur et amateur de Design qui lui commande deux « Sculptures Fauteuils » en Plexiglas. Elle en réalise l'étude, la conception et leur maquette à l'échelle 1/3.

En janvier 2012, Cristina est reconnue par le milieu scientifique ; en effet, une de ses oeuvres est choisie pour illustrer le cours de l'auteur sur la « polymérisation » du manuel scolaire 2012-2013 de Terminale S Section Chimie aux Editions Belin.

En 2012, le Critique d'Art, Christian Noorbergen, rédacteur à Artension et au Miroir de l'Art, publie un texte sur ses oeuvres.
Michel Gaudet, peintre et Critique d'Art, écrit également sur le travail de Cristina Marquès.

En 2013, la Caisse d'Epargne PACA lui commande huit sculptures-trophées pour les Lauréats du Marathon « Nice-Cannes », manifestation organisée par la Région depuis trois ans, début Novembre.

En 2014, Cristina Marquès reçoit la commande d'Odette Barberis-Rottier d'une sculpture interprétant une oeuvre de Guy Rottier, Architecte, 1er Assistant de Le Corbusier : « Cénotaphe Cimetière de l'Ecole de Nice ».

Depuis 2015, le Conseil départemental des Alpes Maritimes lui commande des sculptures-trophées pour le Plan « Climat Energie ».

En Août 2018, Cristina a été sollicitée par « Le Patriote Côte d'Azur » pour rédiger un article sur le thème « A quoi vous fait penser Picasso ? »

En septembre 2018, lors du dernier colloque de Mouans Sartoux « Arts, Sciences & Pensées », durant sa conférence, Isabelle Grenier chercheur en astrophysique, projette une oeuvre de Cristina Marquès « Sea Fan » pour évoquer l'effet de distorsion.
Ce désir de découvrir d'autres « multivers » la mène vers des projets à plus grande échelle. Elle réalise et conçoit de nombreuses collections et installations avec des thématiques qui lui sont chères et liées à :
l'univers marin : « Coral Reefs », 2018
la flore : « Mon Bouquet », 2018 et « Exotic Flowers », 2015
la faune : « Akhal-Téké », 2018 et « Caramel the Little Dog », 2008
la fraternité-liberté : « Brotherhood of Nations », 2017 et « Freedom Ice Skyscraper », 2013
l'univers galactique : « Space Oddity », 2015
l'environnement : « The Melting of Glaciers », 2015
l'univers aquatique : « Icefall », 2013
l'univers des mégalopoles : « Ice Manhattan », 2011


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